Girls in Hawaii

L’envie des propriétaires était de réaliser une feutrée type “cabane” qui profite du verger tout en respectant le site et l’ensemble des enjeux environnementaux.

Ainsi la maison vient s’implanter en limite de propriété nord afin de s’ouvrir au maximum sur le paysage et de préserver l’intégralité des arbres fruitiers de variété ancienne. Bien qu’intégré au sein d’un tissu urbain de type pavillonnaire, le terrain, situé dans une poche de végétation, permet de se sentir en pleine campagne une fois passée la porte d’entrée. L’implantation du bâtiment est volontairement proche de la rue afin de limiter l’impact de la construction sur la parcelle riche d’une biodiversité importante. Une petite façade se tourne vers la rue marquant l’entrée. Le stationnement met à distance l’espace public renforçant ainsi la transition entre public et semi-privé tout en limitant au maximum la surface minéralisée. Les autres façades se tournent vers le jardin s’ouvrant généreusement vers le paysage proche et lointain permettant ainsi d’agrandir visuellement les espaces intérieurs. En extérieur c’est sur le cuivre que le choix s’est porté. Utilisé brut, il offre la possibilité d’un réemploi à l’infini et dispose d’une grande durée de vie. Sa teinte, proche des nuances de la végétation environnante, limite l’impact visuel du bâtiment.

A l’intérieur, le parement bois de type bouleau apporte une ambiance chaleureuse et confortable tout en régulant l’hygrométrie. Toutes les ouvertures de la “cabane” tendent à capter les vues. Au rez-de-chaussée, le lieu de vie se tourne vers le verger créant sa propre cosmogonie. A l’étage, les vues s’orientent vers le lointain, la mer et les îles anglo-normandes de chaque côté avec toujours en premier plan l’impression de vivre dans la cîme des arbres.